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00 - Spectroscopie - LHIRES III- Le Setup
Le Setup
Décembre 2010 Après beaucoup de tests de mise au point et de recherche pour être bien installé, voici le matériel et les logiciels que j'utilise en mode remote pour la prise de spectre avec le LHIRES III. Cette configuration est pleinement opérationnelle seules les opérations de mise au point du LHIRES (réglage du doublet), et la réalisation des flats, me demande une intervention manuelle. Tout le reste est piloté par l'ordinateur portable (un Centrino) commandé via VNC. Les observations s'effectuent ainsi bien au chaud, condition sine qua none d'une plus grande productivité, et motivation, l'autre avantage étant que l'on ne touche plus au spectroscope ce qui donne une plus grande stabilité des résultats.
![]() Collecteur: C11 Edge HD - Spectroscope LHIRES III version kit - Acquisition QSI 583wsg (KAF8300) Autoguidage DMK 41 N&B - Pointage chercheur Geoptik 10x50 + Orion StarShoot autoguider Monture NJP 160 - motorisation MCMTII - multiprise Silvershield Finalement c'est au niveau du choix des logiciels que j'ai le plus "galéré". Même si sous "Fenêtre", il y a beaucoup de possibilités, peu sont pratiques et il manque toujours une petite option qui permet de rendre fonctionnel tel ou tel logiciel en spectroscopie. Deux exemples, le premier est spécifique à la spectroscopie: Il faut pouvoir faire de l'autoguidage en plaçant l'étoile toujours au même endroit sur la fente. C'est tout simple mais par exemple le logiciel Prism 7, qui offre la possibilité de fixer les coordonnées de la position de l'étoile guide, "plante" lorsqu'on utilise cette fonction. Guidemaster que je connaissais bien pour l'avoir utiliser en astro photographie, lui permet d'amener l'étoile guide au centre du capteur et de la garder, mais l'image de la fente n'est pas toujours au centre de l'imageur! Ce qui m'obligeait à changer de réglage du miroir de guidage à chaque début de séance spectro... Pas pratique. Finalement PhD Guiding semble tout a fait opérationnel pour ce genre de chose. Deuxième exemple, pour le chercheur électronique, peu de logiciels d'acquisition permettent d'afficher un réticule sur le flux vidéo de la webcam ce qui est pénible si on veut pointer précisément un objet et être sur que c'est celui que l'on a dans le champ de l'autoguideur. PhD Guiding permet l'affichage d'un réticule, mais il n'est pas déplaçable à volonté, car la encore il peut y avoir des variations de position du centre du champ de l'autoguideur (Flexions, miroir qui bouge dans son barillet en fonction de la position de pointage)... A ma connaissance seul Astrosnap permet de placer un réticule totalement paramétrable, mais celui-ci ne fonctionne pas avec ma nouvelle webcam, une StarShoot Autoguider ![]() Voici ma configuration maintenant a peu près stabilisé et pleinement opérationnelle: 1- L'alimentation des accessoires. Parfois lors des acquisitions, pour une raison X ou Y, un logiciel plante et souvent il faut éteindre et allumer un périphérique USB pour pouvoir relancer une caméra ou l'électronique de pointage, en particulier le driver MCMT II est un peu instable sous fenetre. La commande des prises de courant via un port USB est d'une grande aide dans ce cas, ainsi que lorsqu'on fait des tests et que l'on ne veut pas utiliser tous les périphériques. On peut imaginer se servir d'une prise pour commander une lampe pour réaliser des flats. ![]() Multiprise Silvershield , panneaux de commande sous fenetre, Chaque prise est commandable et programmable directement. Le driver existe aussi sous Linux. 2- Le pointage de l'instrument Quelque soit la monture, les logiciels de pointages et de prise en main des mouvement de la monture sont multiples. Les logiciels de cartographie du ciel, Carte du ciel, C2a, prism.... permettent le pointage, mais l'autoguidage nécessite aussi la connexion à l'instrument. Au début, j'étais obligé de déconnecter la monture du logiciel de pointage et me connecter à la monture pour passer du logiciel de pointage au logiciel de guidage. Puis j'ai découvert le driver ascom HubTelescope qui permet de passer d'un logiciel à un autre en toute transparence sans a avoir a déconnecter / reconnecter la monture... Le bonheur ![]() ![]() Pour passer en toute transparence d'un logiciel de carte céleste à un autre logiciel puis au logiciel d'autoguidage en toute transparence, sans perte de la position de pointage, les actions sur les moteurs de la monture faites par un logiciel est automatiquement reporté sur autres logiciels connecté à HubTelescope. ![]() La raquette de commande sous C2a, ce logiciel de carte du ciel a la particularité d'avoir un accès direct à la base d'Arasbeam (BESS) qui permet l'affichage des étoiles Be avec le niveau d'urgence. 3- Le chercheur électronique
Niveau matériel, un simple chercheur ou un téléobjectif de focale 80mm couplé avec une WebCam longue pose fait l'affaire...(voir ici les différents tests de chercheurs électroniques) ![]() Le logiciel PhDguiding supporte plusieurs instances, les deux WebCam pouvant être lancée en même temps. Mon PC portable étant un peu lent, je note un ralentissement notable de sa réactivité lorsque la DMK41 et la starshoot sont actives, il est très facile de stopper la caméra de pointage, pour finaliser le pointage et l'autoguidage. ![]() Voici un exemple sur l'étoile Be HD57682 nommée Yahourt de magnitude 6,4, à gauche le champ au chercheur électronique et à droite l'autoguidage avec une DMK41 On a fait attention d'orienter l'axe x de la caméra selon l'axe en ascension droite... ![]() Champ avec le logiciel C2A, l'identification des étoiles permet de confirmer le pointage de l'étoile Be, le champ est ici inversé droite/gauche. 4- La mise au point (collecteur)
A venir, le Robofocus... 5- L'autoguidage ![]() Pas évident du tout mais les DMK sont utilisables avec le logiciel PhD Guiding,
il faut juste choisir le driver de windows WDM-style webcam camera! Par la suite dans le panneau "CamDialog" on peut régler le temps d'exposition, le gain.... ![]() La performance de la DMK 41 est intéressante, on peut réaliser un autoguidage à moins de 0,5s de temps de pose
sur une étoile de magnitude 8 sans problème ce qui est amplement suffisant avec le LHIRES III et le réseau de 2400tr/mm.
![]() Pour fixer l'autoguidage sur la fente, PhDguiding permet d'imposer la position l'étoile guide X et Y sur le capteur (Enable manual position)
L'avantage: une fois sélectionné l'étoile guide dans le champ du capteur, quelque soit la position de celle-ci, le logiciel commande la monture (mouvement fin) pour placer l'étoile guide sur la fente. ![]() Etoile V1372 Ori - HD 36012 magnitude 7,2 en dehors de la fente, juste avant le lancement de l'autoguidage sous PhD guiding. L'image de la DMK41 est redimensionnée, mais apparemment pas en mode Binning. ![]() Etoile V1372 Ori - HD 36012 magnitude 7,2 dans la fente, l'autoguidage est activé. 6- La lampe de calibration Néon Grâce au logiciel Audela on peu commander le basculement et l'allumage de la lampe étalon interne au LHIRES III (configuration->matériel). Il faut néanmoins avoir réaliser le montage électronique de Michel Pujol, le motonéon (voir ici) Le motonéon est l'outil idéal pour commander le basculement et l'allumage de la lampe Néon à distance.
Les avantages de ce système: on ne touche pas au spectro, on minimise ainsi les flexions parasites, on peut réaliser plusieurscalibrations pendants la séquences des poses pour accroitre la précisions de la calibration. 7- L'acquisition
Pour l'instant j'utilise Prism v7 qui gère sans plantages la QSI 583wsg. La configuration est a faire une fois pour toute, pour que l'entête des fichiers ".fit" contienne les bonds paramètres. ![]() Date de création : 23/12/2010 @ 12:58 ![]() |